C’est l’arnaque du siècle. Si vous avez manqué cet épisode, voici le récapitulatif : en avril 2017, le Fyre Festival promettait d’être « le » festival de l’année, prévu sur une île déserte et paradisiaque des Bahamas, et où les billets s’envolaient de 400 à 11.000 euros pour un pass VIP. Sauf qu’une fois arrivés sur place, le conte de fée s’est transformé en film d’horreur pour les festivaliers, entre terrains vagues, tentes en toile à peine montées, presque aucun vivre ni eau… L’angoisse. Le festival avait été annulé le jour même de son ouverture, et sur les réseaux, chacun partageait son angoisse de ne pas réussir à quitter l’île pour rentrer chez soi. 

Depuis, Netflix s’est emparé du fait divers dans une série/documentaire réalisée par Chris Smith avec comme pitch : « les rouages de l’échec désastreux du festival, raconté par les organisateurs eux-memes ». L’organisateur principal du festival, Billy McFarland, a depuis purgé plus de quatre ans de prison et a été condamné à verser 26 millions de dollars à des investisseurs après avoir plaidé coupable de deux chefs d’accusation de fraude dans le cadre du scandale du festival.

Deuxième édition ? 

On pensait que l’affaire était classée, mais apparemment non. Sur Twitter, Billy Mcfarland a posté hier en écrivant : « Le Fyre Festival II a enfin lieu. Dites-moi pourquoi vous devriez être invité« , suggérant qu’il serait question de payer ses dettes. Un utilisateur a répondu à son message en disant « Dites-moi pourquoi vous ne devriez pas être en prison« , McFarland lui répond: « Il est dans l’intérêt de ceux à qui je dois de travailler. Les gens ne sont pas remboursés si je reste assis sur le canapé à regarder la télévision. »

Affaire à suivre.