Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

HORS-SOL, c'est à la fois un collectif et ses résident.es, une soirée mensuelle où la bienveillance est reine et un DJ act éponyme, qui se dévoile principalement à Paris et parfois ailleurs en France et en Europe. Portés par une esthétique sonore singulière : résonances organiques progressive house et early tech-house, délices envoûtants d’une trance aux contours psychédéliques et puissance hypnotique d’une techno profonde et immersive, nous nous dévoilons dans un cadre festif respectueux et inclusif, alliant énergie, euphorie et introspection.‍

Comment abordez-vous les podcasts ? Que représentent-ils pour vous ?

Depuis près de 6 ans, le DJ act du collectif s'exprime à 3 ou 4 selon les formats, en réunissant ses résidents historiques, Jolly, Lastvuska, Maryu et Germain Cls. Chaque mix est pensé comme une extension de nos sets en public. Le podcast devient pour nous un espace de création à part entière, qui permet de retranscrire l’énergie et l’émotion que nous aimons insuffler en live lorsque nous nous retrouvons ensemble aux platines.

Selon vous, quel est le meilleur moment pour écouter votre set ?

L’idée, c’est l’immersion : entrer dans un flux, une transe douce, tout en gardant une énergie constante.  À chacun.e voir quand cela est le plus opportun !

Quels artistes/labels as-tu sélectionnés et pourquoi ?

Le set s’ouvre sur un morceau de Lemon8, pionnier de la scène progressive house UK. Le titre s'appelle "Black & White World", un clin d'œil direct à une citation de Prince chargée d'une symbolique qui mérite de résonner toujours plus face à la banalisation de certains discours :

“I was brought up in a black and white world. Black and white, night and day, rich and poor. I always said that one day I was going to play all kinds of music and not be judged for the color of my skin, but the quality of my work.”

Cette phrase revendique et doit nous rappeler l'importance de la liberté artistique, de la nuance, de l'émancipation, et de l'ouverture d'esprit dans notre société, et par extension dans les espaces de fête.

Quand vous mixez, avez-vous un créneau préféré ? Et quels artistes appréciez-vous en ce moment ?‍

En festival, notre moment de prédilection reste la deuxième partie de nuit jusqu’au lever du soleil. C’est là que la magie opère le plus fort, que la communion devient palpable. En club, ce sont les formats long (4h) ou all night long, qui permettent une véritable narration, une montée en intensité progressive, fidèle à notre signature.

Côté artistes, nous suivons de près et accueillons bientôt certains des talents suivants : Matthew Dexter, Konduku, Salomée, Lola Haro, Carl H, ou encore Noizar, qui incarnent cette tension entre groove, profondeur et émotion.

Parlez-nous un peu de vos projets actuels 

En début d'année, nous avons accueilli avec bonheur trois nouvelles résident·es : Bambi, Forest et Mars O10C. Des artistes qui au-delà de leur talent artistique et univers respectifs, partagent une vision sensible et engagée de la musique et de la fête, en parfaite résonance avec l’ADN du collectif.

Notre résidence au Trabendo continue cette année, avec un rendez-vous quasi mensuel, où se réunissent artistes locaux, internationaux et résident·es. L’accent est mis autant sur notre programmation, que sur l’expérience de nos publics : un soundsystem exceptionnel, le travail des lumières, l'accueil et surtout, la garantie d'un respect inconditionnel sur le dancefloor. Un soin particulier est porté à la vibe générale ; Sophie, notre hôte d’accueil et physio, veille à ce que chacun·e entre dans nos soirées dans les meilleures conditions, et soit parfaitement informé du code de conduite à respecter.

Le 4 octobre, nous vous donnons rendez-vous au Trabendo aux côtés de 131bpm, producteur français établi à Berlin et de notre résidente Mars O10C. 

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