Depuis quatre ans, l’appel à initiatives de Freeform, soutenue par Ministère de l’Education et de la jeunesse, la MILDECA, le Ministère de la Culture et la SACEM, propose de soutenir financièrement 10 événements en France jusqu’à hauteur de 7000€ chacun. « Freeform se concentre sur un secteur généralement oublié des politiques publiques, les événements organisés par des non-professionnels, principalement les jeunes. Des free parties aux fêtes étudiantes en passant par les open air ou les festivals, toute une partie de la vie festive et culturelle des français est animée par de jeunes bénévoles dont l’engagement est formidable. », explique Samuel Raymond, directeur de l’association Freeform. 

Concrétisation sur le terrain de ce qui motive leur action et celle du groupe de travail interministériel « Jeunes et fêtes », Freeform s’engage ainsi à aider les événements (et principalement les festivals) à passer le seuil des 1500 personnes par jour, mais aussi à faciliter leur déclaration en préfecture, et à consolider les piliers de la sécurité, la réduction des risques mais aussi l’éco-reponsabilité, la parité et l’inclusivité. « C’est leur permettre d’avancer de manière sereine et montrer symboliquement la reconnaissance de la collectivité pour l’engagement de la jeunesse. », poursuit Samuel Raymond, qui souligne l’importance et le rôle des organisateurs et bénévoles d’événements « qui font bouger la scène française ». 

15 projets déjà soutenus

Depuis le début du projet, Freeform a déjà accompagné plus d’une quinzaine d’événements aux profils très différents dont le Sarcus Festival, le Green River Valley, les Champs Sonores, le Zouav Fest, ou encore une free party dans les Vosges et une pool party à la Tiki Island en Martinique. « Même si le COVID a mis un sérieux coup d’arrêt à tout cela pendant deux ans, nous avons fait de très belles rencontres », assure Samuel Raymond, qui estime leur action comme « un devoir » pour cette scène durement frappée par la pandémie. 

« Contrairement aux professionnels qui ont eu pas mal de soutien et se sont remis au travail dès la reprise pour financer l’emploi, les associations amateures n’ont généralement pas été subventionnées. Leur motivation principale est la générosité et elle est portée par les bénévoles. », explique-t-il, alors que la COFAC chiffre à près de 60% les associations qui ont des problèmes de recrutement et de transmission de savoir entre bénévoles depuis la pandémie. 

Dans la pratique, en plus du soutien financier, Freeform assure ainsi aux événements retenus un accompagnement individualisé (conseils d’organisation, dossiers de déclaration ou réunions avec les pouvoirs publics…), et une session de formation de 2 jours conçue sur mesure. Pour chaque événement, l’association installera un grand espace de 160m² avec un stand de réduction des risques, un espace chill out et un poste de secours.

Pour candidater, les associations ou collectifs doivent a minima compter un.e jeune de moins jeune de moins de 25 ans et être animées par des non-professionnels (dirigeants et encadrement bénévole). Les événements en question devront être organisés en extérieur dans des lieux ne recevant pas habituellement du public, compter une jauge entre 1500 et 5000 personnes par jour, et s’engager pour des valeurs telles que l’écoresponsabilité, l’inclusivité, la parité ou les droits culturels. 

Vous pouvez candidater directement sur ce lien.