À écouter : 1h de minimale, deep techno et tech house avec la selector berlinoise Yamour

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Native de Berlin, Yamour développe une signature sonore qui puise dans les racines de la techno et de la house américaines, tout en conservant une touche contemporaine. Après quatre années en tant que disquaire au mythique Hard Wax, la selector allemande livre 1h de selecta minimale et tech house.

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‍Qui es-tu ?

Je m'appelle Yamour et je suis DJ à Berlin, en Allemagne. J'ai découvert mon amour pour la musique électronique en fréquentant les clubs il y a environ 10 ans. Quelques années plus tard, j'ai commencé à collectionner des disques vinyles, qui sont également le support que je choisis en tant que DJ. Pendant environ 4 ans, j'ai travaillé dans un magasin de disques appelé Hard Wax. En mars 2022, j'ai joué pour la première fois à Heideglühen. Depuis, j'ai la chance de tourner régulièrement et de rencontrer beaucoup de personnes précieuses en chemin.

‍Dans quel mood étais-tu lorsque tu as enregistré ce podcast ?

Nous sommes en février 2024 à Berlin-Neukölln. Je profite de quelques jours de repos et les passe principalement à l'intérieur de mon appartement, comme un paresseux, pour recharger mes batteries.

Quel serait le moment idéal pour l’écouter ?

Mon podcast Dure Vie pourrait être écouté lors des afters, pour se rafraîchir après une longue nuit en boîte.

‍Quels sont les artistes / labels que tu as sélectionnés et pourquoi ?

Quelques-uns des labels inclus : Aspect Music, Playhouse, Giegling, Mobilee, Phonogramme. Quelques-uns des artistes inclus : Maus & Stolle, Mark Ambrose, Thomas Melchior, Losoul, Norken, Steve O'Sullivan. Dans ce mix, j'ai voulu mettre en avant un côté plus minimal et tech house de mon répertoire. Il y a quelque chose d'intemporel et de nostalgique dans ces sous-genres et j'ai l'impression que de plus en plus de gens y reviennent. Cela n'a jamais disparu, c'est une scène très spécifique et stable avec sa propre dynamique. Avec mon podcast Dure Vie, je voulais exprimer mon affection pour le son des années 2000 et 2010 - sexy, groovy et trippant.

Quel est ton créneau idéal lorsque tu joues et pourquoi ?

Cela peut sembler un cliché, mais chaque tranche horaire a quelque chose d'intéressant à offrir. À mon avis, ce n'est pas un grand défi pour un DJ de jouer un set aux heures de pointe. Les choses se compliquent lorsqu'il s'agit de faire des ouvertures ou des fermetures. De nos jours, les DJ ont tendance à balancer des bangers du début à la fin. Connaître sa place dans le lineup fait partie intégrante du métier et vous ne rendrez service à personne en ignorant le déroulement naturel d'une soirée. Bien sûr, cela dépend fortement des circonstances, mais si je devais choisir une place, je graviterais autour de la clôture. Ils se transforment parfois en cette partie spéciale de la fête où les gens sont détendus et ont dansé pendant tant d'heures qu'il y a presque une transe collective qui fond dans l'air. Si vous avez de la chance, vous pouvez alors vous synchroniser complètement avec votre musique et la piste de danse... et des moments magiques peuvent se produire.

Quelles sont tes prochaines actualités à venir ?

Pour l'instant, je me concentre principalement sur mon activité de DJ. A venir, quelques concerts aux Etats-Unis cet été (NYC, LA & Detroit) avec Giegling, qui m'invite régulièrement à certains de leurs shows en tant qu'invité. En outre, la Roumanie pour un festival très emblématique, Waking Life au Portugal pour un B2B avec DJ Dustin ou mes débuts à Klubnacht dans un certain club notoire de Berlin... Un autre grand plaisir sera la deuxième édition du Good2U Festival à la mi-août, situé en Saxe (Allemagne), où je fais partie de l'équipe de réservation. Cette année, je partagerai les platines avec Victor, qui dirige le label Magic Power - un DJ d'enfer et l'une des personnes les plus cool que je connaisse. Dans l'ensemble, 2024 s'annonce déjà très bien et je suis très reconnaissant de pouvoir faire ce que j'aime.

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