À écouter : 1h de progressive house implacable avec Julie Desire

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Julie Desire incarne une nouvelle vague queer sur la scène électronique européenne. Iel embrase clubs et festivals à travers le continent avec une énergie brute, des rythmes percussifs et une sensualité sans compromis. Mêlant progressive house, tribal house et tout ce qui peut déclencher une orgie, son son est une ode au désir, aux corps trans et à la sueur. Toujours high NRG, souvent sexy, sa musique est une célébration viscérale de l’identité. Producteur·ice polyvalent·e, iel a sorti des morceaux sur Maricas, BDE, Correspondant et bien d’autres. Iel est également cofondatrice de With Us, un collectif de fêtes queer mettant en lumière des artistes trans et non-binaires. Iel signe notre 282ème mix !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?‍

Coucou ! Moi c’est Julie Desire, je suis DJ, producteur·ice et organisateur·ice des soirées queer With Us !‍

Comment abordes-tu tes podcasts ? Que représentent-ils pour toi ?‍

Les podcasts, c’est un peu comme des archives de mes écoutes du moment, ou plutôt de mes longues sessions de digg. En fait, je suis toujours en train de digger dans le métro, en marchant dans la rue, avec mes potes… J’ai souvent la tête ailleurs à chercher de nouvelles tracks (sorry not sorry). Beaucoup de DJs ont leurs playlists du dimanche : la mienne, c’est juste des tracks moins peaktime que je m’impose d’écouter pour me sortir la tête du club, ou juste pour avoir l’air cool. J’essaie toujours de créer mes podcasts avec une intention précise : 90 % du temps, c’est de la musique club, mais pas forcément pour les mêmes moments d’une soirée. J’ai aussi pas mal réduit leur nombre ces deux dernières années, pour qu’ils aient plus de valeur autant pour les personnes qui les écoutent que pour moi.‍

Selon toi, quel est le meilleur moment pour écouter ton set ?‍

J’ai du mal à sortir complètement de la musique club, donc la question est compliquée pour moi. Même quand j’essaie de faire un set plus introspectif, je finis toujours par avoir envie de faire la fête. Mes sets sont souvent construits en crescendo, avec des échos entre le début et la fin dans le choix des tracks. Mais pour celui-ci, j’ai voulu m’imprégner de mon mood automnal : balade à vélo, derniers rayons de soleil et pluie. Je vous conseille de l’écouter dans le même esprit.‍

Quels artistes/labels as-tu sélectionné·es et pourquoi ? Quand tu mixes, as-tu un créneau préféré ? Et quels artistes apprécies-tu en ce moment ?‍

Pour ce podcast, j’ai voulu revenir vers des sonorités plus housy, en diggant du côté de labels comme Henry Street ou The vault. Aussi peu importe la direction que je prends, je trouve toujours une pépite dans le catalogue merveilleux de Twisted. Je ne vais pas mentir : avoir le privilège de jouer ce qu’on veut en peaktime, c’est génial même si ce moment change selon le pays où l’on joue, bien sûr. Je sais que c’est à la mode de dire que le warm up c’est incroyable, mais soyons honnêtes : dans 90 % des cas, c’est pas ouf. Mes DJs préféré·es, BIEN ENTENDU c'est : A-440, Cici That Walk, Mars 010C, Transterror. Franchement, avec ce line-up, vous finissez tou·tes en sueur, et ça tombe bien on fait toustes partie du même collectif, alors bookez nous ihih !‍

Peux-tu nous parler un peu de tes projets actuels et conclure avec une dédicace ?‍

Côté projets, j’ai un dernier EP prévu pour 2025 sur Agrio Track, le label néerlandais de Tjade.
Un remix pour Cormac sortira aussi d’ici la fin de l’année. Et pour conclure, une petite dédicace : avec notre collectif With Us, on organise une soirée le 21 novembre à la Station Gare des Mines, au lendemain du TDOR (le Jour du Souvenir Trans). Il y aura trois salles, et comme d’habitude, une line-up 100 % trans et non binaire qui déchire, des lives, des dj sets, des perfs..

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