
Le rapport 2022 de l’IMS (Sommet International de la Musique) a été dévoilé hier soir dans le cadre de la 14ème édition du Congrès international de la musique électronique à Ibiza. En 2022, seul.es 20% des producteur.rices vivaient de leur musique alors que l’industrie enregistre un bond de 34% par rapport à 2021.
En 2022, l’industrie des musiques électroniques enregistre une nette progression de ses revenus. On compte plus de 60 milliards de dollars perçus contre 47 milliards en 2021. Cette augmentation de 34% s’explique en partie par l’arrêt total des restrictions sanitaires en 2022, ce qui a permis aux clubs et aux festivals de reprendre leurs activités. Mais lorsque l’on compare les chiffres à ceux de 2019, avant la pandémie, on s’aperçoit que la musique électronique est en progression de 16%, ce qui laisse à croire que ce regain de popularité n’est pas uniquement dû au retour à la normale.
Malgré une industrie en plein essor, les producteur.rices seraient moins de 20% à vivre uniquement de leur musique en 2022. Le paradoxe ne s’arrête pas là puisque 45% d’entre elleux déclarent ne percevoir aucun revenu par ce biais. Pourtant, ce n’est pas le travail ni l’envie qui leur manquent car 41% des producteur.rices non professionnel.les déclarent être passionnés et désirer vivre de leur musique.
Deuxième constat alarmant, les artistes féminines ont été moins présentes sur les plateaux en 2022. Elles représentaient 15% des line-up des festivals et des clubs l’année dernière contre 21% en 2021. L’étude révèle également qu’elles seraient toujours plus sujettes à des pressions sur leur apparence, à 67% pour les femmes contre 14% pour les hommes.
Enfin, le rapport annonce que les trois genres de musique électronique les plus écoutés sont les mêmes qu’en 2021 : la Tech House, suivie de la Techno puis de la House selon les données récoltées par Beatport.
Retrouvez le rapport complet ici.
