À écouter : 1h d'électro avec FASME à l’occasion de la sortie de son live aux Nuits Sonores

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Nourri par des influences comme Drexciya, James Holden ou Aphex Twin, FASME s’est rapidement forgé un son unique. Passionné par la mythique TB-303 et ses sonorités acides, il s’impose aujourd’hui comme une figure phare du live en France et dévoile tout juste son live enregistré à Nuits Sonores l'été dernier. Curieux et sans frontières, il explore des terrains variés de l’IDM à la Jungle en passant par la dub ou l’electro et fait évoluer son univers au fil de ses expériences. Il se prépare désormais à franchir une nouvelle étape : lancer son propre label, qui sera inauguré par une première compilation très attendue. Il signe notre 283ème mix !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis Fasme, producteur, performeur live et DJ nantais, oscillant entre electro, acid, braindance et techno.  J’aime créer des morceaux un peu bruts mais sensibles, entre énergie spontanée et mélancolie profonde. Je construis mes sets et mes lives comme des petits voyages analogiques, entre nostalgie 90’s et futur tordu.

Comment abordes-tu tes mixes au format podcast ? Que représentent-ils pour toi ?

Ça dépend beaucoup de mon mood du moment, de ce que je digg et de la destination du podcast aussi.  Mais globalement, j’essaie toujours de raconter une histoire, de créer des contrastes et des rebondissements, que ça vive, que ça surprenne.  Je veux que ça reste fluide, cohérent, mais jamais monotone. J’aime construire une vraie narration sonore, un peu comme dans mes sets en club : il faut que ça bouge, que ça respire et surtout que ça me ressemble.

Quel serait, selon toi, le meilleur moment pour écouter ton set ?

Je ne pourrais pas décider pour quelqu’un, mais disons que si tu veux te mettre un bon coup de fouet avant de sortir, c’est parfait.  Après, je trouve que ça passe aussi très bien en voiture sur la route du retour d’un repas de famille un peu trop cheesy haha.  En vrai, ça dépend du contexte : ça peut aussi être un bon moment pour se replonger dans une bulle, seul, au casque.

Quels artistes/labels as-tu sélectionnés et pourquoi ?

J’ai mélangé du récent et de l’old school : quelques balles et classiques electro que j’adore, comme The Hacker ou Carl Finlow, mais aussi Domenic Cappello, légende du Sub Club, d’ailleurs j’ai hâte de le revoir en décembre pour une date avec lui !  J’ai aussi glissé des morceaux plus récents, avec une vibe tech house un peu mentale, histoire de casser un peu les attentes.  C’est un set qui me représente à 100% : il y a ce que les gens connaissent de moi : electro / acid, du break et de la mélodie, mais aussi mes zones d’ombre et de surprise, avec des choses plus groovy ou inattendues que j’aime tout autant.

Lorsque tu mixes, tu préfères jouer quel créneau et avec quels artistes en ce moment ?

Franchement, peak time, toujours. C’est souvent là qu’on me fait jouer et j’aime cette énergie : je me sens libre d’envoyer ce que je veux.  J’aime les DJs qui mettent du cœur dans leur set, qui sortent de leur zone de confort. Pas ceux qui tabassent juste pour tabasser, mais ceux qui prennent des risques, qui surprennent, qui osent un virage bizarre.  Des gens comme Vladimir Ivkovic ou Jane Fitz, par exemple, toujours imprévisibles.  Et comme mon cœur penche souvent vers l’électro, je citerais aussi Binary Digit, super pote de B2B avec qui je rejoue bientôt à la patinoire de Lyon pour le festival du Sucre. On va essayer de ne pas glisser haha.

Peux-tu nous parler un peu de ton actu et finir par une dédicace ?

La création de mon propre label ! Ça arrive très bientôt avec une première compile dont je suis super fière ! Quelques EP sur de chouettes labels aussi !  Dédicace à tous les gens passionnés, aux diggers, aux curieux et à ceux qui continuent à faire les choses sincèrement, sans se prendre trop au sérieux.

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